25.12.04

Solidarité toujours

Pour Noël, il me semble tout indiqué de parler de solidarité, n'est-ce pas ?

Au dire d'indécrottables collectivistes (et on sait qu'en France ça ne manque pas), quitter la sécu serait une preuve d'absence totale de sens de la solidarité. Les plus imbéciles de nos adversaires assimilent d'ailleurs les libéraux et les libertariens à l'extrême-droite (si ce n'est au nazisme) - c'est dire leur profonde inculture tant politique que philosophique.

Faut-il rappeler que :
- chaque salarié en France travaille en gros trois mois par an pour la Sécu ;
- la SS française, c'est un mélange inextricable (intentionnel !) d'assurance et de solidarité (avec en plus gabegie et irresponsabilité) : on paye, mais on ne sait pas pour quoi !
- l'assurance privée c'est aussi la solidarité, par la mutualisation des risques, et cela a toujours existé, des siècles avant qu'on nous ponde ce monstre contre nature qu'est la sinistre SS.


Oui, mais disent les indécrottables, autoriser les gens à quitter la sécu, "cela permettrait aux plus hauts revenus d'aller dans le privé et la sécu deviendrait alors la caisse des pauvres".

C'est tout simplement faux : avec une assurance privée (telle qu'Amariz) un smicard payerait un peu plus de 1000 € par an au lieu de 3000 € (cotisations salariales + patronales + CSG). Gain net autour de 2000 €.

"Mais certains pauvres ne sont même pas smicards !" me rétorque-t-on.

Prière de ne pas confondre assurance et solidarité, réponds-je. La solidarité ne justifie pas qu'on me prenne 25% de mon salaire. Avec le "gisement" potentiel que dégagerait la disparition de la sinistre SS, il y aurait largement de quoi veiller à la solidarité envers ceux qui en ont vraiment besoin.

Je précise aussi que pour moi un smicard n'est pas un pauvre, c'est plutôt une victime de l'Etat. Il faut avoir un certain courage pour aller travailler et gagner le SMIC, alors qu'il serait tellement plus facile de ne rien faire (ou de temps en temps un peu de travail au noir) et de se faire assister.

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